Ah! Le mystérieux monde des placements. Si compliqué, si sérieux. Vraiment? Permettez-nous de penser le contraire. Voici quelques notions simples à connaître pour ceux qui envisagent d’entrer dans le mystérieux monde des placements. Vous allez voir, ce n’est pas si compliqué.
Qu’est-ce qu’investir? En bref : c’est donner de l’argent à quelqu’un (le gouvernement, une entreprise ou autre) dans l’espoir qu’il vous en redonne plus. Jusqu’ici, rien de compliqué, non?
Pour commencer, distinguons « investir » et « épargner ». Investir (ou placer) son argent entraîne un risque et implique généralement de s’en passer pour un certain temps. Épargner (dans un compte d’épargne à intérêt élevé, par exemple) ne met habituellement pas votre capital à risque et votre argent demeure accessible en tout temps. Vos épargnes seront souvent garanties, contrairement à vos investissements, mais pourraient vous rapporter moins d’argent que ces derniers.
Quand commencer à investir?
Maintenant que nous avons vu la différence entre l’épargne et l’investissement, voyons si vous êtes dans une bonne situation financière pour commencer à investir.
Avez-vous des dettes de cartes de crédit?
Si vous avez répondu oui, il vaut mieux commencer par rembourser toutes ces dettes à intérêts vertigineux avant d’investir votre argent durement gagné. Pourquoi? Parce que, même si votre conseiller a une feuille de route étincelante, aucun placement ne vous rapportera de façon constante plus que les quelque 14 % d’intérêts que vous payez à une compagnie de carte de crédit.
Si vous avez répondu non, bravo! Passez à la question 2.
Avez-vous un fonds d’urgence?
Vous souvenez-vous? Vous rouliez cheveux au vent sur l’autoroute de la vie, quand soudain, votre rutilante Buick LeSabre 92 s’est mise à toussoter? Personne n’est à l’abri de l’abandon automobile (ou encore d’une perte d’emploi). C’est pourquoi, avant de penser à investir, tout le monde devrait avoir un fonds d’urgence. On conseille généralement d’épargner de six à douze mois de dépenses en cas d’imprévu. Idéalement, gardez ces fonds dans un bon compte d’épargne qui vous rapportera des intérêts, plutôt que de le laisser dormir dans un compte chèque.
Si vous avez déjà ces économies, champagne! Vous passez au niveau 3!
Pour revenir à notre question de départ : quand devriez-vous commencer à investir?
Maintenant.
Quand il s’agit d’investir, le plus tôt sera toujours le mieux. Même si vous croyez que vous n’avez pas assez d’argent, il vaut mieux commencer le plus tôt possible à déposer régulièrement de petites sommes, qu’attendre d’avoir un gros montant à investir. Pourquoi? Premièrement, parce que le cerveau humain n’est pas le meilleur pour épargner. (En fait, il est même plutôt mauvais.) Il y a donc de bonnes chances qu’à mesure que vos revenus disponibles augmentent, vous vous permettiez plus de dépenses et que finalement, ce petit lousse semble ne jamais arriver.
Deuxièmement, il vaut mieux commencer le plus tôt possible pour profiter de l’intérêt composé (les intérêts sur vos placements sont réinvestis puis rapportent d’autres intérêts, qui rapportent plus d’intérêts, et ainsi de suite jusqu’à l’infini). Attendre équivaut à passer à côté de beaucoup d’argent à moyen et à long terme.
FS: Comment investir avec peu d’argent?
Utilisez une application qui investit automatiquement la monnaie de vos achats
Programmez des virements mensuels
Utilisez un service d’investissement abordable
Faites votre propre café et investissez votre budget de lattés - lait d’avoine
Placez immédiatement vos remboursements d’impôt
Investissez toute hausse salariale plutôt que de changer de style de vie
Demandez de l’argent à investir en cadeau
Cernez vos besoins
Maintenant que vous êtes bien décidé(e) à investir, commencez par bien cerner vos besoins et vos objectifs. Pourquoi investissez-vous? Pour prendre votre retraite un jour? Pour acheter une maison? Pour faire le voyage dont vous rêvez? Déterminez aussi dans combien de temps vous pensez avoir besoin de cet argent (ce qu’on appelle l’« horizon d’investissement ») : 6 mois, 2 ans, 25 ans?
Il vous faudra également établir le niveau de risque avec lequel vous êtes à l’aise. Par « risque », on ne parle pas de tenter de reproduire les plus grandes cascades d’Evel Knievel (ne faites pas ça, s.v.p.). Tout placement, même le plus sûr, entraîne un certain risque pour votre capital. Plus son niveau de risque est bas, moins vous aurez de chance de perdre de votre capital à court terme, mais moins vous aurez de potentiel de croissance à long terme. (En termes d’Evel Knievel : sauter un seul autobus en moto = moins de fractures, mais aussi moins de prestige.) Au contraire, plus le risque est élevé, plus vous pourriez perdre à court terme, mais meilleur pourrait être votre rendement à long terme. (Sauter 13 autobus = beaucoup de physio + tu marques l’histoire! À chacun sa façon de laisser sa traces…)
Quel service d’investissement choisir?
Trêve de cascades, passons aux choses sérieuses. Vers qui vous tourner pour investir? Quelles options s’offrent à vous et quelles questions vous poser? En voici quelques-unes.
Si vous avez peu d’expérience avec les placements, il est peut-être préférable de ne pas vous lancer seul. Vous pouvez vous tourner vers un.e courtier.ère ou un.e conseiller.ère en valeurs mobilières, à votre institution financières ou dans de petites firmes d’investissement. Il existe aussi des conseillers indépendants. Ces professionnels vous poseront des questions sur votre situation financière actuelle et sur vos objectifs, et vous proposeront divers produits de placements et plans pour atteindre vos objectifs.
Avant de faire votre choix, assurez-vous toujours de pouvoir poser toutes les questions que vous avez pour bien comprendre de quoi il en retourne. Où ira votre argent? Y aura-t-il des frais pour le retirer? Pourrez-vous téléphoner ou écrire à quelqu’un si vous avez des questions? Et surtout… combien paierez-vous pour ces services?
Soyons francs, vous investissez pour faire de l’argent, non? Méfiez-vous donc des frais élevés qui engloutiront une trop grande partie de vos profits. Les banques conventionnelles sont habituellement gourmandes et plutôt opaques sur le pourcentage de frais qu’elles soutirent de vos placements. Ces frais peuvent s’élever en moyenne à 2 %. Faisons le calcul : disons que vous investissez 50 000 $ dans un portefeuille ayant un taux de rendement moyen de 5 %. Sur ces 50 000 $, vous paierez 1 000 $ de frais de gestion. L’an prochain, grâce à vos gains, votre solde s’élèvera à 50 000 $ + 5 % = 52 500 $. Moins les frais de gestion de 2 % (52 500 $ x 2 %) : 1 050 $. Sur vos gains de cette année, il vous reste 1450 $. À long terme, c’est une petite fortune qui vous glisse entre les doigts.
Heureusement, il existe des options moins coûteuses, comme les conseillers en ligne (ou robots-conseillers), qui facturent généralement 0,5 % de frais de gestion. Contrairement aux banques ou aux firmes de gestion de placements, les robots-conseillers sont des services en ligne, pour lesquels vous n’avez pas besoin de vous déplacer en succursale pour boire un café fade dans une salle d’attente dans le but de signer des papiers. Bien que vous avez toujours accès à des conseillers humaines pour poser vos questions et discuter de votre situation, ces compagnies utilisent la technologie pour ouvrir vos comptes, investir votre argent dans un portefeuille adapté à votre situation et faire toutes les opérations nécessaires à la gestion de votre portefeuille. C’est ce que fait Wealthsimple.
Le mieux dans tout ça, c’est que, bien que ce soit un service en ligne, les robots-conseillers ne sont pas pour autant des hors-la-loi de l’investissement. Ils sont soumis aux mêmes règles et obligations que les conseillers et courtiers conventionnels : ils doivent donc être inscrits auprès des organismes de réglementation en place. Au Québec, vérifiez le registre de l’Autorité des marchés financiers.
De plus, avant de donner votre argent à un robot-conseiller, assurez-vous que la structure de frais est transparente. Y aura-t-il des frais de transactions? Des pénalités pour un solde trop bas ou pour les retraits? Des frais fixes? Chez Wealthsimple, nos tarifs sont clairs et simples : 0,5 % de frais jusqu’à 100 000 $, 0,4 % ensuite. Pas de frais de transaction, ni de rééquilibrage, ni de retrait. C’est tout.
Finalement – et c’est ce qui fait notre fierté chez Wealthsimple –, ce n’est pas parce que tout est automatisé qu’il n’y a pas d’humains derrière l’écran et au bout du fil. On sera toujours là pour vous éclairer et répondre à vos questions, et pour vous déconseiller de sauter un canyon à moto.